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De quelle(s) crise(s) ou réinvention(s) le document est-il aujourd’hui le vecteur ou le symptôme ? Quels usages du document les artistes de la scène inventent-iels – soit non seulement les auteur·rices et metteur·euses en scène mais aussi les dramaturges, interprètes, scénographes et créateur·rices sonores ? Quels sont les impacts critiques du document en scène ? Quels effets et quels affects produit-il ? De quelles façons archives, pièces du passé, données scientifiques, sources documentaires et/ou théoriques constituent-elles des matériaux instables, labiles et éminemment plastiques particulièrement féconds pour les artistes et chercheur·es de la scène contemporaine ? Comment certaines pratiques de réécriture, d’improvisation ou de re-enactement transforment-elles des sources documentaires en outils dramaturgiques et matières de création ? Que dit ce recours au document comme matériau des évolutions de notre rapport à la connaissance et à la vérité ? En quoi le document concoure-t-il à faire de l’acte créateur une pratique qui interroge l’histoire et éclaire autrement le présent – le présent de la représentation théâtrale comme le présent de l’actualité ? Telles sont quelques-unes des questions que nous avons posées aux contributeur·rices de ce Chantier en leur proposant d’y répondre à travers une diversité de formats, de l’article génétique à la partition de performance, de l’entretien au manifeste, par exemple, et en faisant du document le creuset de l’écriture mais également le centre du travail éditorial et graphique

(C) Erratum, Ross Louis

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